Considérez-vous que la mobilité étudiante soit un plus dans votre parcours personnel ?

La mobilité étudiante a changé ma vie, ma façon d’être et de penser. Réaliser une partie de son cursus à l’étranger nécessite l’apprentissage de la langue et l’adaptation à un nouveau système qui peut paraitre compliquée au début. Mais les universités d’accueils ayant l’habitude de recevoir de nombreux étudiants internationaux et le système mis en place aide les nouveaux entrants, cela se fait assez naturellement. Il faut savoir évoluer face à des cultures différentes, oui, mais c’est ce qui rend l’aventure d’autant plus fascinante. La mobilité étudiante, c’est oser se lancer, se faire confiance, apprendre, grandir, faire des centaines de rencontres et se faire des amis pour la vie. C’est percevoir de nouveaux horizons, apprendre à se connaître et à se découvrir.  Tout cela pour moi n’a pas de prix et c’est une chance inouïe. La mobilité m’a beaucoup aidé pour la recherche de mon stage de fin d’étude qui précise ce vers quoi je veux évoluer. Je communique plus facilement, je n’ai plus peur de poser des questions, de partager mes idées, de savoir si les motivations de l’entreprise sont en accord avec ce que je suis. C’est ce que j’ai ressenti durant ma mobilité, être en accord avec ce que je faisais, vivre chaque jour pleinement, en tirer le meilleur. Finalement, je crois que je suis prête à finir mes études et entrer dans le monde professionnel, confiante, ambitieuse et l’esprit fleurissant de nouveaux projets.

Quelle est l’université d’accueil que vous avez choisie et pourquoi ?

J’ai choisi l’University of Technology de Sydney pour l’intérêt des cours dispensés, pour son campus situé au centre-ville, la modernité de ses infrastructures et les offres proposées par les résidences universitaires comme par exemple l’accès à une salle de sport gratuitement. En dehors de la géographie, de  la nature et de la météo propres à l’Australie, l’image de modernité et d’attractivité de l’université de Sydney et  la langue utilisée ont été des facteurs déterminants.

Quels bénéfices avez-vous retirés de cette mobilité étudiante ?

Sur le plan personnel, je me suis prise de passion pour de nouvelles activités et nouveaux sports : danse, yoga, surf, skateboard. Sur le plan académique, j’ai appris à m’exprimer et à écrire en anglais. J’ai élargi mon champ de connaissances en bénéficiant de cours plus généraux et différents de ceux dont j’avais l’habitude. Avec la mobilité, tout est pensé pour rendre le parcours de l’étudiant beaucoup plus facile. Les professeurs et le personnel administratif sont au contact des étudiants, notamment en réalisant des études en milieu et fin de semestre sur les contenus des cours et de la formation afin d’ajuster leurs prestations selon les besoins des étudiants. De plus, une plateforme en ligne est mise à disposition des étudiants afin que chacun puisse y trouver les informations et renseignements souhaités : emploi du temps, cours et contenu des cours, contacts, messagerie, résultats d’examens, etc.

Quels messages souhaiteriez-vous faire passer aux futurs bénéficiaires de bourses de mobilité IdEx ?

Soyez ouverts et réceptifs, profitez de cette aide pour faire de cette aventure, l’aventure de votre vie ! Durant ce semestre, je me suis sentie privilégiée et reconnaissante. Grâce à l’Université de Strasbourg, j’ai eu la chance de pouvoir étudier gratuitement, partir en échange à moindre frais et percevoir des aides. La plupart des étudiants rencontrés là-bas doivent gérer les frais de leurs universités d’origine et d’accueil, les dépenses de la vie quotidienne, rendant la mobilité accessible à une minorité. Etudiante boursière, j’aimerais simplement remercier l’Université de Strasbourg, particulièrement la faculté des sciences du Sport et surtout mon coordinateur dans ce projet, M. Doppler.

Propos recueillis par Alice Ullmann

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