20/11/17
Samedi 25 novembre 2017 (à 10h, dans l’Aula du Palais universitaire, 9 place de l’université, 67000 Strasbourg), l’Université de Strasbourg rend hommage à Adrien Schmitt, professeur des universités et ancien président de l’Université Louis Pasteur, décédé le 13 avril 2017. Symboliquement, cet hommage académique a lieu à l’occasion de la commémoration de la rafle du 25 novembre 1943, cérémonie à laquelle Adrien Schmitt tenait tout particulièrement.
En présence de la famille d’Adrien Schmitt, de ses proches et anciens collègues, Michel Deneken, président de l’Université de Strasbourg, rendra hommage à l’ancien président de l’université Louis Pasteur de 1992 à 1997. Cette cérémonie s’inscrit dans un devoir de mémoire et de reconnaissance de la part de l’université envers cet homme qui s’est attelé à de grands chantiers pour notre université telle qu’on la connaît aujourd’hui.
Tout en situant son action dans le prolongement de celle de son prédécesseur Gilbert Laustriat, Adrien Schmitt a mené de grands projets de réorganisations touchant la recherche (passage de 27 centres de recherche à 17 fédérations, clarification des relations entre les unités de recherche et les composantes, amélioration des partenariats avec les organismes de recherche, avec l’hôpital, etc.) et l’aménagement du campus en lien avec les collectivités territoriales. Il a également soutenu des restructurations de composantes, en particulier la fusion de deux écoles pour créer l’Ecole européenne de chimie, polymères et matériaux, et la création de nouvelles formations telles que le département d’institut universitaire technologique (IUT) à Haguenau. Il a aussi initié la création d’un service de communication scientifique et technique, qui s’appelle aujourd’hui le Jardin des sciences.
Sur le plan national, Adrien Schmitt a été un membre actif de la Conférence des présidents d’universités (CPU), membre du conseil d'administration et président de la commission recherche. Il a été à l’origine de la création du bureau permanent de la CPU à Bruxelles, et a été très impliqué dans le processus de Bologne, qui a abouti à la réforme LMD (licence-master-doctorat). A sa disparition en avril dernier, la CPU saluait « la mémoire d’un des artisans de l’Europe de la connaissance ».
