OpenLAB fête ses 10 ans

L’événement des 10 ans du dispositif « OpenLAB » (Ouverture pédagogique et novatrice de laboratoires) se déroule vendredi 9 novembre au Palais universitaire en présence de Sophie Béjean, rectrice de l’académie de Strasbourg, chancelière des universités d’Alsace, Michel Deneken, président de l’Université de Strasbourg, Catherine Schuster, directrice de l’École doctorale des sciences de la vie et de la santé, un élu du Conseil régional Grand Est, et Nicolas Matt, vice-président de l’Eurométropole de Strasbourg.

Vendredi 9 novembre 2018 de 14h à 17h
au Palais Universitaire, 9 place de l'université, 67000 Strasbourg

Au programme : des témoignages et échanges, bilan, perspectives et démonstration des expériences conduites.

L'opération OpenLAB est une Initiative d’excellence (IdEx) de l'Université de Strasbourg. Elle est née en 2008 de la volonté commune de l’Inspection pédagogique régionale et de l’École doctorale de l’Université de Strasbourg. L’objectif : aller à la rencontre des lycéens (de terminale d’abord et de première depuis 2011), avec la conviction que le meilleur moyen d’échanger autour de la science est de permettre aux jeunes de réaliser une expérience en mettant « la main à la pâte ». OpenLAB a également pour vocation d’améliorer la liaison entre le lycée et l’enseignement supérieur et d’accroître la motivation des élèves pour les études, notamment les carrières scientifiques. Cet objectif est largement partagé par la rectrice de l’académie de Strasbourg, qui en a fait l’une de ses priorités académiques, et par la Région Grand Est et l’Eurométropole de Strasbourg qui accompagnent cette opération.

Des doctorants dirigent les travaux pratiques

Les doctorants se déplacent dans les lycées publics et privés de l’académie qui se sont préalablement inscrits. Ils apportent le matériel spécialisé permettant des manipulations habituellement non réalisables en classe. Les prestations sont gratuites pour les établissements, grâce au soutien de la Région Grand Est (12 000 €), de l’Eurométropole de Strasbourg (12 000 €) et de l’Université de Strasbourg (25 000 €), sans oublier le mécénat privé et le don en matériel d’entreprises : Merck, Millipore, Sigma,  Qiagen, Dutscher, Roche diagnostic (5 000 à 10 000 €).

Un bilan encourageant

Sur l’année scolaire 2017-2018, les 110 interventions menées dans 35 lycées de 24 villes d’Alsace ont concerné plus de 1 900 lycéens. Au cours de ces 10 dernières années, les travaux pratiques d’OpenLAB se sont réalisés dans près de 100 % des lycées alsaciens. Tous les lycées d’Alsace sont visités au moins une fois tous les 2 ans. Selon une enquête de satisfaction, plus de 80 % des lycéens expriment une très grande satisfaction (18% une grande satisfaction). Les professeurs sont très enthousiastes et satisfaits par l’intervention OpenLAB tant par l’organisation que par la qualité des supports et la clarté des explications et des discussions avec les élèves.

Le site de l’opération

En savoir plus sur les travaux pratiques d’OpenLAB

Depuis sa création, OpenLAB a imaginé et préparé deux travaux pratiques (TP) de deux heures, sous forme d’énigmes à résoudre pour les classes de première et terminale.

Une enquête criminelle dans le petit village de Mittelbourg : ADN et génétique pour les classes de terminale

La boulangère a disparu. Les parents de la victime précisent aux enquêteurs que celle-ci est atteinte d’une forme bénigne de mucoviscidose. Sa maladie est due à une mutation rare, qui a occasionné la perte d’un fragment d’ADN sur le gène CFTR. La police scientifique décide de rechercher cette mutation dans l’ADN de cheveux trouvés dans les voitures des suspects, par la technique de PCR et de la comparer à l’ADN d’un cheveu de la victime. Les techniciens d’identification criminelle ont extrait les ADN et confient les échantillons aux lycéens pour les analyser.

Maladie héréditaire à Mittelbourg : protéines et génétique pour les classes de première

Les parents de Lisa, inquiets de l’état de leur fille, décident de consulter le célèbre Dr Hüss, afin que son équipe identifie ces symptômes et pose un diagnostic. Les radiographies ne montrent rien d’anormal, mais un frottis sanguin montre des globules rouges falciformes. Le diagnostic est posé : la jeune Lisa souffre d’une drépanocytose. Cette maladie étant une maladie héréditaire récessive, l’équipe du Dr Hüss décide d’étudier les deux autres enfants de la famille afin de savoir si eux aussi sont porteurs de la maladie. Aux lycéens de déterminer si d’autres membres de la famille sont aussi porteurs de la maladie !

Contacts

- Christine Guillot, attachée de presse, 03 68 85 14 36

- Catherine Schuster, directrice de l’École doctorale des Sciences de la vie et de la santé, ou Lucile Schneider, gestionnaire de l’opération, 03 68 85 05 24