05/09/11
Deux chercheurs de l'Observatoire de Strasbourg (CNRS-INSU, Université de Strasbourg) ont révélé pour la première fois l'existence d'une nouvelle signature de l'apparition des premières étoiles de notre Galaxie. Voilà plus de 12 milliards d'années, ces étoiles auraient dispersé le gaz des galaxies satellites de la Voie lactée par leur intense rayonnement. C'est en étudiant les conséquences observables de ce processus, que Pierre Ocvirk (CNRS) et Dominique Aubert (Université de Strasbourg) ont mis en évidence leur rôle prépondérant. Ce résultat confirme la place de la réionisation comme processus essentiel du modèle cosmologique standard qui décrit l'évolution de l'Univers et la formation de ses structures. L'étude, menée à bien au sein de la collaboration LIDAU (Light In the Dark Ages of the Universe) 1, paraît en octobre dans les lettres de la revue Monthly Notices of the Royal Astronomical Society.