01/10/18
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L’Institut de biologie moléculaire et cellulaire (IBMC), l’un des pôles d’excellence alsacien en biologie fondamentale, inaugure sa nouvelle extension : l’Insectarium. Cette infrastructure destinée à l’étude et la compréhension des maladies transmises par le moustique – paludisme, dengue, virus Zika – répond à la règlementation en vigueur en matière de confinement. Le CNRS et l’Université de Strasbourg se dotent ainsi d’un outil de pointe, le troisième en Europe, pour combattre ces pathologies.
Jean-Luc Marx, Préfet de la Région Grand Est, Préfet du Bas-Rhin, Catherine Jessus, Directrice de l'Institut des sciences biologiques du CNRS représentant Antoine Petit, Président-directeur général du CNRS, Michel Deneken, Président de l'Université de Strasbourg, Jules Hoffmann, Prix Nobel 2011, et Jean-Luc Imler, Directeur de l'IBMC ont inauguré l'insectarium, extension de l'Institut de biologie moléculaire et cellulaire, ce lundi 1er octobre à 11h00.
Cette inauguration s'est déroulée en présence de François Werner, Vice-Président de la Région Grand Est, en charge de la Coordination des politiques européennes, Enseignement supérieur et Recherche, Frédéric Bierry, Président du Conseil départemental du Bas-Rhin et Robert Herrmann, Président de l'Eurométropole de Strasbourg.
Ils ont été accueillis par Hélène Dumortier, Directrice du laboratoire I2CT et Pascale Romby, Directrice du laboratoire ARN accompagné de Patrice Soullie, Délégué régional du CNRS, et Yves Larmet, vice-président Patrimoine de l'Université de Strasbourg, ainsi que Jacob Celnikier, Pascal Grabli et Fabrice Denoyer, du Cabinet Celnikier-Grabli Architectes.
LA RECHERCHE
L'IBMC héberge trois unités du CNRS regroupant plus de 230 scientifiques, dont Jules Hoffmann, Prix Nobel 2011 de médecine ou physiologie. Les chercheurs de l'Institut étudient le contrôle des infections, de la molécule à l'organisme vivant. Leurs domaines d'expertises portent sur l'immunité innée chez les insectes, les relations structure-fonction de l'ARN et les maladies auto-immunes et les pathologies en lien avec le système immunitaire telles que les maladies auto-immunes.
L'insectarium permettra de travailler sur les moustiques infectés avec des pathogènes humains pour comprendre comment ils interagissent et tester de nouveaux moyens de lutte. En effet, les moustiques sont vecteurs de pathologies humaines parasitaires ou virales. A travers le monde, l'impact de ces maladies est très important, par le coût humain engendré (750 000 décès par an) mais aussi au niveau économique (estimé à 7 Mds d'€ par an).
LE BÂTIMENT
L'insectarium, nouvelle plateforme expérimentale de haute technologie et biosécurisée, regroupe un insectarium et une animalerie ainsi que des espaces tertiaires. Ce nouveau bâtiment est relié au bâtiment historique par un parvis, qui constitue la nouvelle entrée principale de l'Institut.
La conception du projet, menée de concert entre l'Université de Strasbourg (maître d'ouvrage) et le CNRS repose sur trois axes majeurs :
> le respect strict des performances en terme de qualité climatique (températures, hygrométries) ; le contrôle de ces paramètres est indispensable pour l'élevage des moustiques,
> la sécurité des chercheurs et de l'environnement par le respect des règles de confinement liées aux agents biologiques présents,
> des espaces conçus de manière à préserver l'activité lors des opérations de maintenance.
L'Insectarium est financée par l'État dans le cadre de l'Opération campus et par le CNRS pour un montant total de 6,02 M€.
Son équipement est assuré par le programme Investissement d'avenir Equipex I2MC pour 3,2 M€. L'État, la Région Grand Est, le Département du Bas-Rhin et l'Eurométropole de Strasbourg contribuent également à hauteur de 1,15 M€ pour les premières années de fonctionnement, la rénovation immobilière de l'IBMC et l'acquisition d'équipements. Ce financement s'inscrit dans le cadre du Contrat Triennal 2018-2020 Strasbourg Capitale Européenne.
Le projet architectural - L'équipe de maîtrise d'œuvre de cette réalisation est constituée du cabinet Celnikier-Grabli Architectes associé aux bureaux d'études EGIS Bâtiment Grand-Est, Clima Plus et AVLS. L'enjeu était de proposer un nouvel espace alliant lieux de recherche et d'activités tertiaires tout en créant un continuum avec le bâtiment historique.
Contacts presse :
CNRS délégation Alsace : Céline Delalex-Bindner
Université de Strasbourg : Christine Guillot
Préfecture de la région Grand Est : Anne-Laure Mosbrucker
DRRT : Serge Kauffmann